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Le CEMAT à la rencontre de ses réservistes
L’Association Nationale des Réserves de l’Armée de Terre a invité le Chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT) à rencontrer ses réservistes.
Le général Bertrand RACT-MADOUX a répondu favorablement à cette invitation. L’ANRAT y est d’autant plus sensible que l’emploi du temps du CEMAT est très chargé et plus particulièrement en ce mois de janvier 2013, coïncidant avec la mise sur pied et le déclanchement d’une opération d’envergure des forces armées françaises au Mali.
Ainsi, le 28 janvier 2013, le président de l’ANRAT, le lieutenant-colonel (R) Emmanuel NOMMICK, accompagné de son bureau, le chef d’escadron (H) Bernard WENDEN, vice président, le lieutenant-colonel (R) Franck BERTIN, vice président, le chef d’escadrons (R) Patrick FLANDRE, secrétaire et le commandant (H) Bruno ALLARD, trésorier, ont accueilli le Chef d’Etat Major de l’Armée de Terre, ainsi que le général Jean-Philippe MARGUERON, Major Général de l’Armée de Terre, et le colonel Jean-François COPPOLANI, Commandant l’ESORSEM.
Sans protocole particulier, le CEMAT a rencontré une vingtaine de réservistes : les présidents d’associations de réservistes membres de l’ANRAT (étaient représentées : AMRAF, ANOCA, ANOLIR, ANORABC, ANORI, ANORST, MAJORE-MAJORUM, RORSEM et UNATRANS), ainsi que des réservistes opérationnels invités par l’ANRAT pour l’occasion.
Après un mot d’accueil prononcé par le président de l’ANRAT et des échanges de vœux, de rigueur en ce mois de janvier, le CEMAT a fait part de son intérêt à venir s’entretenir avec ses réservistes.
De nombreux sujets ont pu être abordés, des plus généraux à certains plus particuliers. Entre autres, nous pouvons citer à titre d’exemples :
- Le projet de loi de finance : à cette occasion il a été rappelé que dans un contexte de contraintes financières et de réductions des effectifs, le budget de la réserve était stable (à 71M€).
- Le système « Louvois » : beaucoup ont fait part d’anecdotes symptomatiques (par exemple la réception d’un bulletin de solde de un centime d’euro). Le CEMAT a bien rappelé que les difficultés sont diverses et touchent également les personnels d’active. De gros efforts sont déployés pour gommer les dysfonctionnements bien identifiés par nos chefs.
- L’emploi des réservistes et leur administration : ces points ont également fait l’objet de nombreux échanges. Les réservistes opérationnels ont pu témoigner de leurs propres expériences, notamment en OPEX, et de celles vécues par d’autres camarades. Nous avons évoqué la montée en puissance du bataillon de réserve en Ile de France et plus largement des unités de réserves sur le territoire national ainsi que des missions qui pourraient leur être attribuées.
- L’évolution du format des armées a suscité échanges et interrogations.
- Les opérations en cours, au premier chef desquelles le Mali, ont été abordées et des points de vue ont été partagés.
Les échanges ont été conviviaux et riches. Trois heures durant, le général RACT-MADOUX et le général MARGUERON ont partagé les préoccupations des réservistes, débattu sans inhibition ni contraintes les points soulevés au détour de conversations intenses et manifesté le plaisir qu’ils avaient à pouvoir passer un moment privilégié avec leurs réservistes.
© ANRAT / Photos Denys Chappey
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