Le 13 octobre 2016, la Garde
nationale a été officiellement créée : pour plus d’informations sur les
réserves opérationnelles de premier niveau piliers de la Garde Nationale, rendez-vous sur le portail de la Garde nationale : www.garde-nationale.fr).
Pour
vous engager en tant que réserviste opérationnel dans les Armées et
formations rattachées, veuillez consulter les informations ci-dessous
puis déposer votre candidature sur le site : www.reservistes.defense.gouv.fr
Le 20 mars 2015, a été officiellement lancé SIREM (Site Interarmées des Réserves Militaires), il remplace l'ERT : plus d'infos
Le complexe de l’autruche
Pour en finir avec les défaites françaises
1870-1914-1940...
Pourquoi, depuis un siècle et demi, la France a-t-elle toujours eu et continue-t-elle d’avoir une guerre de retard ? Complexe de supériorité ? Incapacité à tenir compte de l’expérience ? Voici l’histoire et l’analyse d’une triste et dangereuse exception française.
La France a connu des hauts et des bas dans son histoire militaire. Si l’épopée napoléonienne l’a portée au sommet de l’art de la guerre, la chute n’en fut que plus cruelleen 1815. La suite n’a pas été plus tendre pour son armée, qu’elle fût professionnelle ou composée de conscrits. En soixante-dix ans, elle a été, par trois fois, envahie dès les premiers jours de combats, puis occupée, et amputée à deux reprises d’une partie du territoire national ! Elle était pourtant considérée comme une nation puissante, dotée d’une armée remarquable.
Le champ de la sécurité nationale s’est vu ces dernières années considérablement élargi, incluant la politique de défense mais aussi tout ce qui concerne la sécurité intérieure et qui pourrait mettre en péril les intérêts vitaux du pays, la protection de sa population, la pérennité du fonctionnement de l’Etat, et la permanence de ses institutions.
Pour parvenir à cela, le système de défense français a été profondément modifié, et de nouveaux outils ont été étudiés, afin de profiter au mieux des avancées technologiques en matière d’équipements et d’armement.
Les drones en sont le fer de lance, bénéficiant des meilleures équipes de recherche du tissu industriel de notre pays. Bien que n’étant pas encore diffusés et utilisés à grande échelle dans les armées et les services de sécurité, ils constituent néanmoins de plus en plus souvent une solution alternative aux forces « conventionnelles », et sont en passe de devenir de véritables outils à l’efficacité redoutée, pour lutter contre les menaces asymétriques auxquelles nous sommes chaque jour davantage confrontés…."
Dans un ouvrage clair, précis et très bien illustré, l'auteur nous fait découvrir ce monde passionnant qui va sans doute bouleverser notre avenir au quotidien, traitant aussi bien du domaine militaire que civil, et des environnements aérien, maritime et terrestre.
Ce dictionnaire du génie est un ouvrage qui couvre tous les aspects du génie civil et du génie militaire, très utile pour tous les aspects touchant la construction, mais aussi la défense et la sécurité, tant intérieure qu'extérieure. Il tient compte des dernières évolutions en matière de mines et de pièges et tout particulièrement les EEI (Engins Explosifs Improvisés), rencontrés aussi bien lors des opérations humanitaires et militaires.
Préface du Général de Division Jean-Marc RIPOLL, Commandant l’École du Génie et Commandant Interarmées du Génie.
Aujourd’hui général de division, Didier Tauzin a commandé de 1992 à
1994 le prestigieux 1er RPIMa, le premier régiment parachutiste
d’infanterie de marine. Héritier direct des paras du Special Air
Service, ce régiment est le fleuron des forces spéciales françaises et
sa devise est sans équivoque : qui ose gagne !
C’est avec le 1er RPIMa que Didier Tauzin, alias Thibault, sera envoyé
au Rwanda dans le cadre de l’opération Birunga – improprement appelée
Chimère – et un an plus tard dans le cadre de l’opération Turquoise.
Lors de l’opération Birunga, avec 70 paras d’élite de son unité, Didier
Tauzin sauvera un pays et une armée en déroute, mais à l’heure de lancer
l’ultime offensive, son opération sera annulée... contre sa volonté !
Le génocide commencera un an après...
Pour une réserve opérationnelle qualifiée dans le cadre de sociétés qui privilégient la guerre « low-cost », il faut un commandement de qualité. Et l’intuition ne suffit pas… Réflexions sur l’art du commandement par un capitaine de réserve.
Les événements récents (Afghanistan, Irak...), dans le cadre desquels l’armée anglo-saxonne utilise des réservistes, provoquent un regain d’intérêt international pour les réserves. Tout comme les membres de la force régulière, les réservistes pérationnels, intégrés dans les unités ou en état-major, dotés du même équipement, participent quotidiennement à l'ensemble des missions confiées aux forces armées, principalement sur le territoire national, parfois sur des théâtres extérieurs, en assurant en lieu et place de l'active – ou en renforcement de cette dernière – les missions auxquelles leur formation et leur entraînement les ont préparés, avec une durée d'engagement annuelle généralement courte. De plus, certains réservistes assurent des interventions ou conduisent des travaux exigeant des compétences rares et peu souvent utilisées.
Six semaines de combats acharnés, une immense défaite, la moitié du
pays occupé, la IIIème République jetée par terre, la société française
KO, une des plus grandes puissances au bord de l’abîme… 4 ans plus tard,
le miracle d’une renaissance inespérée !
« L’Angleterre s’effondre dans l’ordre, la France se relève dans le
désordre » disait, avec sa pertinence reconnue, sir Winston Churchill…
Mais avant la joie et l’euphorie de la délivrance d’août 1944, la France
a du subir une violence inouïe.
Thibault Richard revient sur les
larmes et le désespoir de la lutte sans merci que se sont livrés
Français et Allemands. L’auteur, grâce à une démarche originale avec la
recherche d’une iconographie presque totalement inédite et à un travail
rigoureux qui s’appuie sur les sources les plus récentes, nous fait un «
arrêt sur image » particulièrement émouvant de cette terrible campagne
de mai-juin 1940.
L’action se déroule au large des côtes du Nord-Est de l’Afrique. En 2010, le Bureau maritime international publie des chiffres sur les actes de piraterie dans ce secteur qui sont encore en augmentation pour la quatrième année consécutive. En 2010, 406 actes de piraterie de plus qu’en 2009 ont eu lieu dans cette zone maritime…Un « business » endémique en pleine expansion. Quelles sont les méthodes des pirates ? Que veulent-ils ? Comment se renseignent t-ils ? Comment les services spéciaux des pays occidentaux luttent-ils contre ces forbans ? Les commandos militaires arrivent-ils à limiter ce phénomène criminel ? L’argent qui provient de cette activité illicite transforme t-il structurellement la société somalienne et kenyane ?
L’auteur fait une analyse en profondeur de cette épineuse question qui agite la communauté internationale. L’ONU a confié à Jack Lang le soin de réaliser une expertise sur la piraterie maritime en Somalie. L’ancien ministre de François Mitterrand vient d’ailleurs de rendre son rapport au Secrétaire Général de l’ONU.
L’auteur, Jean-Jacques Cécile, est un ancien membre d’une unité spéciale de l’armée de Terre et des services de renseignement militaires. Il est un spécialiste reconnu des unités d’élite et des conflits contemporains.
Il s’agit de l’aventure d’un homme qui a du
quitter son pays, pour fuir le nazisme et le stalinisme et préserver ainsi sa
liberté. Il se réfugie en France, patrie des Droits de l’Homme où il exerce le
noble métier de journaliste, notamment à Radio France Internationale. Il écrit
également pour de nombreux journaux comme Le Monde ou L’Express.
Editorialiste et
analyste reconnu, il sera même co-responsable de l’annuaire de la Documentation
Française consacré à l’Europe centrale et orientale dont il est un des grands
spécialistes (1968-2000).
Enfin, signalons que Thomas Schreiber est professeur associé à
l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr Coëtquidan. De la Guerre Froide à la
chute du mur de Berlin, des bords du Danube aux berges de la Seine, voici le
témoignage d’un journaliste qui couvre trois quarts de siècle…
Agnès de La Barre
de Nanteuil est la seule femme à avoir donné son nom à une promotion
d’élèves officiers.
Née dans une famille de vieille noblesse normande et parisienne, Agnès
de Nanteuil connaît une enfance heureuse à Paris et en Bretagne. Très
engagée dans les mouvements de jeunes et l’Action catholique, elle est
guide de France puis cheftaine de louveteaux et membre de la Jeunesse étudiante chrétienne féminine.
Pendant la guerre, elle s’engage dans la résistance et devient agent de
liaison. Dénoncée, arrêtée, torturée, Agnès est déportée par le dernier
convoi de Rennes et meurt à Paray-le-Monial des suites d’une blessure
reçue pendant le trajet. Dès lors, Agnès de Nanteuil devient un modèle
pour de nombreux jeunes par sa personnalité, son charisme et le don sans
réserve qu’elle fit de sa vie pour Dieu, son prochain et son pays.
Le livre est tour à tour une biographie historique et spirituelle. En
annexe, l’auteur publie de larges extraits d’écrits spirituels inédits
d’Agnès de Nanteuil qui donnent à l'ouvrage toute sa force et son
authenticité.
En mai 2010, le pays commémorait l’année 1940, celle qui a marqué le plus grand désastre militaire, politique et moral qu’ait jamais connu le peuple français.
Après neuf mois de quasi-inaction de part et d’autre de la frontière – la célèbre «drôle de guerre» - le déclenchement des hostilités au début du mois de mai 1940 va conduire l’armée française à subir une forme nouvelle de guerre, motorisée et aérienne, bientôt théorisée par le IIIe Reich comme Blitzkrieg : la « Guerre-éclair ».
De ce drame sans précédent ne vont subsister que les images prises par le vainqueur et l’idée d’une armée française piètre héritière de celle des poilus de la Grande Guerre, pourvue d’un matériel obsolète, qui aurait préféré la fuite ou la reddition à l’idée de se battre. Pour nombre des Français de 1940, ceux qui fuyaient au mois de juin le long des routes de l’exode et qui n’ont pas assisté aux combats, seule demeurera la vision des soldats français se repliant après l’effondrement de la « Ligne Weygand ». Calomnié par des écrivains comme Céline, auteur du célèbre aphorisme « neuf mois de belote, six semaines de course à pied », méprisé par les « Anciens » de 14-18, le combattant de 1940, celui de l’ « Armée Ladoumègue » en référence au célèbre coureur sportif, n’aura de cesse tout au long des années d’après-guerre de se faire oublier ou plus simplement d’oublier.
Ce livre rassemble cinq entretiens en forme d'autoportraits. Cinq témoins d'exception qui se sont engagés tout au long de leurs vies au service de la liberté et de la dignité de l'Homme.
Leurs paroles et leurs actes rappellent avec force à quel point la politique au sens noble du terme n'est pas dissociable de la morale.
Leurs témoignages précieux montrent enfin comment la fidélité à un rève d'enfant peut apporter espoir et bonheur et comment cette fidélité est la chose importante, structurante d'une vie, bien au dessus des honneurs et de l'argent.
Ce livre est accompagné d'un CD audio regroupant les interviews complètes des auteurs.
Forte de 60 000 licenciés, l’escrime est un sport moderne, extrêmement populaire en France depuis des siècles. Particulièrement attractive, elle offre à ses pratiquants, outre une méthode de combat ludique et sportive, un enseignement quasi spirituel et un moyen de parvenir à une parfaite connaissance de son corps. Dans cet ouvrage clair et précis, illustré de nombreuses photos pédagogiques, les auteurs présentent les caractéristiques techniques et pratiques propres à chacune des trois disciplines : le fleuret, l’épée et le sabre. Après une présentation de chaque arme, de ses règles et de son équipement, les différentes techniques sont détaillées afin de permettre au pratiquant de maîtriser les fondamentaux pour s’initier ou se perfectionner dans les meilleures conditions. Parfait complément de l’apprentissage reçu en club, ce manuel sera une référence pour le tireur, qui l’accompagnera durant tout son apprentissage.
Le colonel Kempf a commandé à des cavaliers et des tringlots, des légionnaires et des marsouins, à des appelés et des engagés (d’avant et d’après la professionnalisation) dans des régiments classiques ou expérimentant les bases de défense. Il a commandé en métropole, tout comme en opération, dans un cadre onusien, otanien, européen ou national, dans les Balkans, en côte d’Ivoire ou au Tchad, sans compter d’autres séjours individuels. Comme d’autres, autant que d’autres, il sait ce dont il parle.
Juin 1940 fut marqué par une terrible défaite pour l’Armée française. En conséquence, depuis cette époque, l’idée prévaut qu’elle aurait tout entière été mise en déroute et qu ‘elle aurait cessé de se battre dès le 14 juin, à l’entrée des Allemands dans Paris. Or il n’en fut rien car du 15 au 25 juin, tandis que la ligne Maginot tenait bon et que les Panzers roulaient vers la Suisse pour enfermer deux groupes d’armées dans une nasse, de nombreuses unités luttèrent pied à pied en se repliant vers le Centre du pays. Jusqu ‘au dernier jour, elles ont refusé l’esprit de capitulation, supporté la fatigue, le manque de sommeil, la désinformation et parfois l’hostilité des civils. Sans jamais déposer les armes, 350 000 hommes du G.A. 3 ont fait bloc, fédérant autour d’eux des groupements régionaux, des aviateurs, des élèves de Saint-Maixent, Saumur ou Poitiers et même des marins.
Actes du colloque international « FERDINAND FOCH
– Apprenez à penser ». Editions SOTECA, 14-18
Depuis quelques années, de nombreux chercheurs et un
large public s’intéressent à nouveau à la personnalité, aux écrits et à l’action
du maréchal FOCH. Il a semblé important de retrouver, à partir des sources
originales et des témoignages des acteurs et des témoins, ce que fut dans sa
réalité et sa complexité le parcours de ce général français devenu le premier
commandant en chef allié en Europe.
Avec la professionnalisation des armées, les réserves militaires ont changé. Autrefois adossées au service national, elles ne recrutent maintenant que des engagés volontaires. Elles paraissent efficaces.
Pourquoi alors faudrait-il substituer à la réserve opérationnelle d’aujourd’hui, qui est le cœur des réserves, une garde nationale dont on aurait seulement entendu parler ? Eh bien, parce que si elle a un passé militaire, la garde nationale pourrait bien devenir une idée d’avant-garde.
En effet, la question n’est pas de savoir s’il faut substituer une garde nationale aux réserves, mais avant tout de préserver l’acquis de la réserve opérationnelle puis d organiser cette réserve en un corps et enfin de lui donner une doctrine d’emploi qui lui soit propre.
Avec ces paroles d'officiers, "la Grande Muette" donne de la voix
Avec l'abandon du service militaire par conscription, en 2001, les militaires et les armées ont quasiment disparu des préoccupations quotidiennes de la majorité des Français.
Aujourd'hui, des officiers de toutes générations, cadres d'une société militaire tournée vers la réflexion autant que vers l'action, n'hésitent plus à s'exprimer.
Ce livre propose un récit complet et rigoureux des événements qui se sont déroulés entre le débarquement de la Première Armée Française en Provence, le 15 août 1944 et la signature de la capitulation nazie à Berlin, le 8 mai 1945. L'auteur s'attache ensuite à dépeindre l'occupation française en Allemagne et en Autriche, sans oublier le statut particulier de Berlin,lié au contexte de la guerre froide naissante.
Depuis le mois de septembre 2002, la Côte d’Ivoire vit au rythme des soubresauts d’un conflit qui la déchire.
Comme le souligne le général d’armée Bentégeat dans la préface, « la crise ivoirienne a fait couler beaucoup d'encre, mais très peu de
responsables militaires français, acteurs essentiels pourtant dans ce drame, se sont publiquement exprimés. »
Inédit sur ce sujet, cet ouvrage prend la forme d’un récit opérationnel accessible à tous et qui plonge le lecteur au cœur de l’action quotidienne des forces françaises de l’opération Licorne.
Sous le propos passionné d’un acteur, perce la réflexion d’un homme et d’un officier confronté aux réalités complexes des opérations militaires d’aujourd’hui.
Aux premiers jours de février 1920, en application du traité de Versailles, une division française renforcée est déployée en Haute Silésie pour préparer un plébiscite qui doit permettre à la population de cette région de choisir entre le maintien au sein de l’Allemagne vaincue et le rattachement à la Pologne renaissante. Des contingents italiens et britanniques doivent participer à cette mission internationale, placée sous l’autorité d’une Commission interalliée de gouvernement et de plébiscite dont le président est le général français Le Rond.
Dans le contexte trouble de l’est européen durant ltiinmédiat après Première Guerre mondiale, les fonctionnaires civils et les soldats alliés doivent à la fois assurer la sécurité et l’ordre public, rechercher les milices et les caches d’armes, se préserver des attentats, tout en garantissant la sincérité des opérations électorales et en apportant aide et assistance aux populations locales en détresse. Confrontée aux combats de grande ampleur qui opposent quelques 100 000 insurgés polonais et irréguliers allemands en mai-juin 1921, la force internationale, numériquement surclassée, parvient pourtant à imposer une zone démilitarisée progressivement étendue à l’ensemble de la province avant sa partition, malgré la crise diplomatique majeure qui oppose Paris, Londres et Rome.