Les médias hexagonaux ignorent les victoires françaises en Afghanistan |
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Le peu de communication fait autour de l’opération “Diner out” en est
un exemple symptomatique. Cette opération menée le 14 mars 2009, aussi
appelée “bataille d’Alasaï” menée conjointement par le Kandak 1 (Armée
Nationale Afghane), le Groupement Tactique Inter Armes Kapisa (France),
et appuyé par des éléments aériens Américains peut être considéré comme
la contre attaque suivant l’embuscade de la vallée d’Uzbeen qui avait
fait 11 mort français en aout 2008. Conduite
de façon remarquable, elle a permis au GTIA de prendre pied dans une
zone incontrôlée et a fait environ 70 tués et 80 blessés chez les
“insurgés”. |
Du côté français, le 27° BCA déplorait un mort. La tactique utilisée en
recherchant systématiquement les positions les plus élevées est
aujourd’hui étudiée à l’école de Guerre. Cependant, malgré le succès
tactique, seul le “Figaro” a publié une chronologie de ce qui est un des
plus grands succès militaires français de la décennie. Chez les autres
grand médias nationaux, le service minimum était de mise. La pauvreté
d’information ne peut être expliquée par une volonté de discrétion.
Cette discrétion qui a dangereusement manqué à d’autres publications
lors de l’embuscade d’Usbeen où un hebdomadaire célèbre n’avait pas
hésité à bidouiller un reportage sur les vainqueurs en devenant ainsi le
vecteur d’une guerre informationnelle que la France semble se refuser à
faire. La culture de la défaite sert l’adversaire. C’est une guerre qui
se mène en Afghanistan, les esprits commencent à s’en rendre compte.
Dans le cadre de la culture militaire du RETEX, il serait peut être bon
de se plonger dans les enseignements d’une autre guerre
insurrectionnelle, celle du Vietnam pour prendre en compte une
dimension, sinon la dimension, fondamentale de la guerre moderne, celle
de l’information.
Article issu du site http://www.knowckers.org et reproduit sous licence Creative
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Dernière mise à jour : ( 18-03-2010 )
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