Les nombreuses propositions vont toutes dans le même sens : poursuivre l’effort de professionnalisation de la réserve opérationnelle en rendant le système à la fois plus exigeant (pour répondre aux besoins des armées) et plus souple dans la gestion (pour mieux coller aux contraintes des parcours professionnels civils).

S’agissant de Réserve opérationnelle, la Réunion revient sur les conditions d’emploi des forces qui ont profondément évolué depuis une quinzaine d’années, d’une part. Cela ne peut être sans conséquence sur les Réserves. D’autre part, le texte réaffirme que la Réserve opérationnelle ne peut définitivement plus être celle d’une armée de conscription : son recrutement, sa politique, sa gestion et son rôle doivent être adaptés à la nature des missions conduites aujourd’hui par les Armées et aux besoins de celles-ci.

La Réunion développe aussi ce que peuvent être d’autres formes de Réserve, notamment sous le vocable de « Réserve citoyenne ».

Ces propositions s’inscrivent dans le droit-fil de ce qui inspire les Orsem depuis plus d’un siècle: servir notre pays avec efficacité et dévouement en étant, selon la formule de Winston Churchill, « deux fois citoyens ».