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« Vous donnez un sens aux mots communauté militaire et fraternité d’armes », a dit le CEMAT, le général Cuche, en s’adressant le 14 mai aux responsables du monde associatif lié à l’armée de Terre.
Lors du premier colloque consacré à la condition militaire et aux
associations, auquel l’ANRAT avait été invité avec la RANAT, la
St-Cyrienne, l’ASCVIC, l’ARRCO, les mutuelles, les associations
caritatives, la SEMLH, l’ADO, etc, le CEMAT a voulu témoigner de la
reconnaissance de cette armée à tous ceux, dont bien sûr les
Réservistes, qui « consacrent du temps et de l’énergie » à la grande
communauté formée par les militaires et leurs familles.
Une armée de Terre qui change, avec 71% des 145.330 militaires qui ne
sont plus de carrière mais sous contrat, 72,4% ont moins de 35 ans, 11%
sont des femmes…
Dont un conjoint sur deux a un emploi contre 70% dans le civil, avec un
taux de célibat géographique de 10%. Une population plus jeune, plus
vulnérable, moins soudée et qui a besoin de ces appuis que forme le
réseau associatif.
Car la condition militaire reste un « handicap » social, sans parler du
risque physique : 132 décès dont 27 en service en 2006, 350 blessés en
service dont 12% handicapés à vie, 67 veufs ou veuves, 96 orphelins
mineurs : au-delà de l’action de soutien médical et matériel, la
communauté de l’armée de Terre a plus que jamais besoin d’une
solidarité active.
Colonel Pierre Bayle
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