|
Terrien dans l'âme, voici maintenant 5 ans que l'UNOR m'a
confié le commandement du détachement militaire français « UNOR France
Défense Nation » qui représente la France au plus grand et plus ancien Marathon
de marche du monde à Nimègue aux Pays-Bas : 45000 « marcheurs »
dont 6000 militaires pour 40 Nations. De tout temps nous avons été absents
de cet événement international
jusqu'en 2004. Sporadiquement, quelques individuels venaient « se
frotter » à ce pari fou de tenir quatre jours sur 160 km. Partis avec 11
équipiers en 2004, nous voici en 2010, 155 (dont 13 féminines) répartis en 9
équipes. Le détachement a doublé au fil du temps et amélioré son recrutement.
Sa structure, depuis un an, est à majorité d'actifs. L'échange culturel entre
nous, tout comme avec les autres détachements est intense. Nous sommes 90
Actifs, 59 Réservistes opérationnels, 4 réservistes citoyens et 2 lycéens
militaires.
|
La Marine est présente aussi avec
60 équipiers, moitié d'active, moitié de réserve. Les formations représentées
sont multiples : Cherbourg, l'Ile longue, l'ESAT, les CIRAM, Santé Navale,
Préfecture maritime, Frégate Forbin, instructeurs PMM, etc. Terrien, j'ai été
conquis par le dynamisme, l'esprit de cohésion de nos amis marins. Nous sommes
aussi très représentatifs : 1er RTP, 8ème RA, 8ème
RTRS, 8ème RMAt, 121ème RT, 5ème RG ,
EMSAM. Pour la première fois le service de santé est venu en force avec l'HIA
Ste Anne et Desgenettes, de même l'armée de l'Air avec la BA de Tours... ou le
Service Historique des Armées. Chaque pays chante sur ce parcours des 160 km
qui vont casser les corps, entraîner fatigue, ampoules, découragement mais
suggérer dépassement de soi, « Blood, sweat and tears » disent
nos amis anglais. Nimègue a même été créateur de nombreuses « cadence
songs » dans l'US Army. Qui ne se souvient pas de « My granddady was
a horsemarin » ou de « captain Jack » ou encore de « Early
in the morning » ? Désormais, la France n'est pas en reste car nos
camarades de Lyon ont créé un chant de marche, « spécial
Nimègue »... grâce à leur barde, l'étonnant Benoït C... sous la houlette de
Salim Z... Cela étonne les étrangers qui pensent toujours que nous ne sommes pas
des « choristes ». Dès le dimanche, à J-2, les contingents se succèdent
et occupent le camp dont l'entrée est constituée par un immense portique :
un casque surplombe et réunit deux rangers. Chaque année, le camp Heumensoord
vient prendre forme dans une clairière où une poste, une maréchaussée, une
caserne de pompiers vont prendre forme dans un ensemble de bâtiments
préfabriqués prévus pour les catastrophes naturelles. Ici, tout le monde est
surpris de se trouver en dessous du niveau de la mer à proximité de champs où
des moulins se servent du vent pour chasser l'eau ! Nous sommes 6000
militaires de plus de 20 Nations, commandés par un colonel néerlandais. 19h00,
une section à 35 va défiler au nom de la France ; les autres plus chanceux
vont suivre le « show » depuis les gradins. L'inauguration de la marche
a toujours lieu devant le gouvernement néerlandais dans un stade rempli de
40 000 spectateurs. Digne des J.O. le protocole est immuable avec son
lâcher de parachustistes, ses représentations chorégraphiques où se livre toute
l'imagination nordique, ses nombreuses fanfares étrangères qui se massent sur
la pelouse. Puis, les Nations, environ une soixantaine, défilent, couleurs
nationales en tête de leur
délégation. Nous voici, entre Finlande et Great Britain, entrant dans le
stade. Parmi les uniformes « tradi » des anglo-saxons, nos marins en
tenue bleue et l'EMSAM, tunique noire, épaulettes et pantalon rouge jettent un
éclat particulier. La vision de nos couleurs tricolores, drapeau confié par la
30ème section AFFAA, entraîne une ovation massive ; pourtant
sur cette terre qui connut la deuxième phase de la bataille d'Arnhem, la
conquête d'un des « ponts trop loin », nous nous attendions à des
acclamations plus soutenues pour nos anciens Alliés. Sur le parcours formé de
quatre boucles de 40 km, les Français vont se lancer dans la conquête de cette
médaille de Nimègue, enjeu des 400 km d'entrainement.
Lundi J-1 ,11h00, le détachement « UNOR France Défense
Nation » est rassemblé. Depuis six ans, la France a pris ses marques. Nous
avons eu l'idée de donner à notre France une présence dans ce camp. C'est ainsi
que nous avons eu l'idée de réunir le détachement pour le présenter à Madame
Violette van der Spek-Chouzenoux, Consule honoraire de France à Nimègue, au
commandant du camp ,en présence des présidents d'associations représentatifs
aux Pays-Bas (Légion, Souvenir Français, 11ème Choc). Le LCL
Wiersma, commandeur du camp, après lecture de l'ordre du jour rédigé par le
Général Bosser, commandant la 11ème BP, remet la médaille de la
défense national à l'EV Gout, puis des témoignages de satisfaction sont
décernés à ceux qui ont plus de trois présences à Nimègue. Le
lieutenant-colonel, contrairement à la langue officielle du camp qui est
l'anglais, a répété un discours en français. Tout y est dit sur Nimègue :
la Liberté gagnée par nos Anciens en 1944, pour que la Fraternité militaire
permette le maintien de la paix, dans une performance où l'Egalité dans la
souffrance va entrainer le dépassement de soi.
Mardi, Jour J, ses autorités,
quatre heures trente du matin, la pénombre est encore présente. Il fait 7°C,
dans quelques heures nous aurons pris 23°C de plus après avoir supporté une
nuit à 95% d'humidité. Fabuleux climat propice aux tulipes ! Après un
« réveil » à 2h30 que
personne n'évite grâce à un « Wake up Song », nous attendons le
décisif « line up » que vocifère à la volée un sergent féminin, au
demeurant sympathique. Ces réveils se feront, pour certains, de plus en plus
difficiles...... Après la marche, un autre Nimègue co- existe, celui de la nuit, de
ses feux d'artifices, et de son célèbre « Blister bal » (bal des
ampoules !), celui que tous aiment bien, arborant nos tenues qu'admire la
gente féminine ! Nous nous alignons, équipe après équipe, nation après
nation. De jour en jour, le sac lesté à 10 kilos est un ami encombrant. Déjà au
bout du chemin qui nous conduit vers la sortie une fanfare convie à une allure
martiale. Les 6000 soldats du camp Heumensoord s'ébranlent, puis au passage
devant le commandant du camp et de généraux ou amiraux étrangers, chaque chef
d'équipe salue à la tête de sa formation. Voilà que pour la cinquième fois,
pendant que « Westerwald » illustre les Canadiens qui sont devant
nous, c'est aux notes du « Pont de la rivière Kwai » que je franchis
la verdure de l'orée de la forêt. Je sais que dans quelques minutes, nous
serons en ville au milieu de la foule qui va aller, grossissant vers le
« Pont trop loin » de Nimègue. Les nuages sont absents, le soleil
pointe, la brise fraîche tout d'abord se réchauffe. Je sais que la journée sera
dure. Hier...33°C. Notre boucle de 40 km se terminera sur la digue du Waal où la
82ème Airborne prit par un assaut amphibie à revers le pont. Alors
que je pense que nous y serons vers 14h00
et que j'appréhende pour le groupe la réverbération de la chaleur sur le
goudron, des Hollandais, verre en main, entonnent un chant sur une terrasse de café..... notre Hymne ! Les
acclamations pour la France, la Marseillaise improvisée et reprise par la foule
nous font réaliser combien notre France est aimée et cela émeut ! Au km
35, nos médecins interviennent dans le public frappé par la chaleur au zénith.
Une équipe militaire britannique a un « Scot » inconscient à terre et
tente désespérément d'obtenir des secours. Les évacuations sanitaires battent
leur plein sur une digue étroite. Les voitures ne peuvent plus passer, laissant
des binômes secouristes se frayer un passage à moto. Les Français portent
secours, dressant immédiatement un périmètre de sécurité et mettent en place
l'EVASAN en 35‘. Plus loin, à l'approche de la ville, nous revivrons les
épisodes de « Band of Brothers » ou du « Pont trop loin »
avec la traversée du pont, le passage sur cette digue que prit d'assaut la 82ème
Airborne ; quelques jours plus tard nous serons sur cette longue route
prise à travers bois par les Canadiens pour soutenir l'action des parachutistes
au deuxième jour des combats....l'Histoire de nos Alliés est omniprésente.
Il est 15h30, après trois postes
de ravitaillement, je vérifie l'état des troupes. Nous allons entrer dans le
camp où aura lieu le dernier contrôle. Le poste de garde est aligné au
« présentez armes ». Le sergent major du camp se tient, droit, très
« british » le stick sous le bras gauche. « Are you all
right ? You are welcome » me lance-t-il. Puis, nous obliquons comme
nous le ferons, à l'image de tous vers la « Bierzelt » où,
traditionnellement chaque équipe applaudit celle qui lui succède et tout le
monde se complimente. Après la remise en forme par une douche tant attendue, le
dîner est servi dans l'après-midi. A la fin de la journée, les responsables de
délégations se retrouvent au cours d'un pot amical organisé à leur initiative.
C'est ainsi que j'ai plaisir à écouter toute l'admiration évoquée sur les
français provenant du Brigadier général Madowel (DRH de l'Armée canadienne),
commandant les 189 canadiens, du Général Watson (Chef du Corps de soutien
européen britannique), commandant les 1200 britanniques ou le Vice amiral van
der Burg de la marine néerlandaise. Chacun d'entre eux est d'ailleurs
équipier ! J'apprends ainsi que l'Honourable Peter MacKay Ministre de la
Défense du Canada marche avec une équipe ! Au troisième jour, Km110,
« les traits tirés, les pieds poudreux » comme dit le chant de marche para, nous nous
arrêtons au cimetière de Groesbeek. Hommage aux Alliés devant les 3000 tombes.
Hommage aussi à nos SAS qui libérèrent le nord des Pays-Bas, à nos aviateurs et
à nos commandos tombés à proximité pour la Liberté ! En effet, avant 2006,
les rares Français passaient devant le monument sans s'arrêter.
Traditionnellement, il s'agit du Remembrance and Commemoration Day. Nous qui avons une vertu pour magnifier
le sacrifice ultime de nos soldats, ici, nous avons décidé de glorifier la
première action des soldats français intervenant seuls, sur un territoire
étranger en lui donnant la Liberté. C'est tout le sens de l'Opération
Amherst : esprit de la Mission en favorisant les têtes de pont alliées et
en fixant l'ennemi, le Sacrifice en tenant une semaine et non 48h, la Victoire
en capturant une division allemande. Quel fait d'armes, pour ces 800
parachutistes qui portent pour la première fois le béret lie de vin. Parmi eux,
30 Compagnons de la Libération !
C'est ainsi que le détachement honore, en citant leur nom, la mémoire du
Ltn Taylor des SAS, du Cne Trépel des Commandos Marine et des pilotes de chasse
Boudry et Deleuze. Pour nous, l'importance est aussi de célébrer des personnels
de réserve. Qui sait que la Cne Trépel, célèbre commando, est tout d'abord un
réserviste de l'Artillerie ? Nous faisons un dépôt de gerbe au nom du
Secrétariat à la Défense et aux Anciens Combattants représenté par Madame van
der Spek-Chouzebnoux, Consule honoraire de France. Les plus jeunes déposeront
la gerbe de l'UNOR. La sonnerie aux morts, la Marseillaise. Dans l'assistance,
Désiré a revêtu sa tenue camouflée du 11ème Choc, le président des
légionnaires est à ses côtés, ainsi que le Président Laurence. Il est 13h00, le
retour au camp se fait en ambiance « Qui Ose Gagne » ! Une
équipe étrangère sur notre passage amorce un « alouette, je te plumerai »
bientôt repris par le gros de la troupe. A pas rapides, une équipe, celle du
Somerset Army Cadet nous dépasse tout en chantant des negro spiritual ou des
gospels. Bravo W.O. (adjudant) Mac Cox, votre équipe est classée par l'Armée en
première position dans tout le Royaume Uni. Tous ces cadets, insouciants,
infattigables, agés de 15 à 18 ans nous laissent admiratifs. Et les notres,
pensons-nous ...en avons-nous seulement ? Le quatrième jour, notre taux
d'abandon est faible et je m'en félicite : seulement 8 sur les 155 présents
sur la ligne de départ. Les pieds, les ligaments vont encore souffrir. Trois
heures du matin, Jean Christophe, notre infatigable secouriste a fort à faire.
Sans lui, l'an dernier, je n'aurai pas repartir le dernier jour à cause du
frottement de ma chaussure neuve sur la cheville. Chacun cherche la
panacée miracle ! Dans la
lueur de la chambrée, légèrement masquée par le lit supérieur, je suis étendu
sur mon lit, prêt à partir. J'entends les « en forme, mon
commandant ? ». L'Ancien que je suis se doit, malgré lui de sourire,
en attendant le dernier « line up » hurlé, façon US
Marines ! Dernier départ, il
fait encore nuit. Il fait doux, il y a des étoiles. Je pense à Niels Brinth, ce
lance-corporal de l'Armée danoise qui m'a donné un pin's qui le représente. Il
est en effet, le premier soldat à faire le parcours en fauteuil roulant. Il y a
trois ans, en patrouille en Afghanistan, il est pris sous un violent tir des
talibans, des véhicules sont soufflés par les explosions. Depuis, son regard
chaleureux pousse à reprendre le sac et à marcher. Sur mon sac, j'ai déployé le
fanion triangulaire que m'ont donné les Anciens du 11ème Choc....
ultime aide pour le mental ! Comme à l'accoutumé, j'inspecte les 9 équipes
du détachement, déclanchant un « Qui Ose Gagne » repris dans cette
pénombre où on dort debout. Tout le long du parcours d'immenses attroupements,
la fête est omniprésente. Puis, après un franchissement de la Meuse sur une
portière c'est l'arrivée devant les tribunes officielles au milieu de 2 millions
de spectateurs rassemblés sur 2 km. Sur les toits, les balcons, dans les
arbres, ils acclament les 36504 marcheurs qui terminent sur les 45000 présents
au départ. Sur les 177 inscrits parmi 6000 militaires de 20 Nations, 146
Français termineront dont 13 personnels féminins qui ne comptent aucun abandon.
Violette van der Spek-Chouzenoux Consule de France représente notre Ministre.
Elle sera au premier rang, à côté du Major général Van Uhm Chef d'Etat major
des Armées néerlandaises. Parmi les lauréats, 5 toulousains dont 2 venaient
pour la 6ème fois. Si les plus anciens étaient de jeunes
grands-pères mais de redoutables « raiders », les deux plus jeunes
venaient de deux lycées militaires, Lauriane, 20 ans (Autun) et Olivier (17
ans) St Cyr. Le drapeau de la Ville de Toulouse était du parcours ainsi que
celui de la 30ème section des Anciens des FFA. Sur le long du
parcours des personnalités militaires ou civiles marchent dans la foule... et
cela nous interroge sur le lien intime avec la Nation ! Au hasard d'un point
de ravitaillement, un vice-amiral nous adresse un compliment dans la fraîcheur
du matin. « je suis un bateau au milieu de mon escadre », dira-t-il
en Français pour expliquer sa présence, sac à dos, rangers! Méditons sur
l'exemplarité des Chefs !
« UNOR France Défense Nation » obtiendra la médaille décernée aux
équipes ayant eu le moins d'abandon (8, mais aucune féminine !). Nous
terminons parmi les 20 plus importantes Nations en 5ème position.
Les « leaders » de tête sont toujours l'Armée Suisse et les Canadiens mais pour la première
fois nous pris une place à la Bundeswehr et talonnons la Garde Royale
Norvégienne. Trois recevront, pour la cinquième participation réussie, la
médaille d'argent. Tous les autres porteront la médaille de bronze, reconnue par
la GCLH.
Je remets diplômes et médailles.
Je sais que dans ces visages fatigués se devinent avec des yeux embués, la
satisfaction et la réussite de cette difficile marche. Certains sont à
bout ! Je repense au Nimègue de 1908 où les soldats marchaient sur 50 km
et non 40 km, avec capotte, bandes molletières, armement, sac à 20kilos.....Tout
a changé ! Et pourtant, pour beaucoup, marcher c'est « ludique »
avec une connotation de curiste ! J'entends encore, ce général me dire
« vous vous souvenez des Volksmarsch en Allemagne. On partait à 9h et
11h00 on mangeait une saucisse tout en buvant un demi ! » Oui,
marcher n'est pas sérieux, c'est si facile, c'est plus facile qu'en 1908! Je
revois, il y a trois ans, ces soldats britanniques épuisés, les pieds dans une
solution salée à l'infirmerie du camp. L'un d'entre eux qui a les pieds dans la
même bassine les réconforte. Il a trois « pips » et une couronne sur
ses épaulettes....c'est leur général. Au delà du symbole et de son diplôme, cette
médaille que je remets sera créatrice de
contacts amicaux inopinés. J'ai, en mémoire, la présence de ce
réserviste, porteur du ruban de Nimègue sur sa tenue lors d'une cérémonie à
Paris qui entend subitement un actif lui dire « tu as fait Nimègue
aussi ? ». A noter que lors des obsèques du Prince Claus, prince
consort, marié à la reine Beatrix des Pays-Bas, un coussin portait les deux
décorations qu'il affectionnait : Orange Nassau et médaille de Nimègue.
Si » Nimègue » n'est
pas un exploit en soi, c'est une performance incontestable, qui illustre tout
ce qui est beau : esprit de cohésion, fierté de représenter son pays,
volonté de réussir et tout ce que l'on ne doit pas oublier : cette
Histoire française sur le sol hollandais que les néerlandais n'ont pas oublié...
et pourtant ... Que dire de cet actif qui pensait que « le Pont trop
loin » était un roman ! que dire de 75% des présents qui ignoraient
que nos parachutistes avaient libéré le nord des Pays-Bas en avril 1945 et que
la mention « Hollande » figure sur le drapeau du 1er
RPIMa ! Que dire de ce militaire Français, inscrit individuel, qui
s'étonnait que dans « l'Europe paisible de 2010 on continuait à honorer des soldats qui ont été la cause de
conflit » alors que je
l'invitais à notre dépôt de gerbe !
Attention à ces dérives ... qui ne
sont pas anodines. « Un pays sans passé ne peut pas construire son
avenir » disait Pierre Schoendorffer. A Nimègue, tout le monde prend le sens de la haute considération qui
est portée à la grandeur de notre pays, y compris par le commandeur du camp qui
lors de notre rassemblement nous a lu un discours en français, alors que la
langue commune est l'anglais ! C'est aussi, peut-être, ce qui me stimule
de renouveler le défi, chaque année ? .......c'est aussi la raison pour mon
épouse et moi, d'orchestrer cette présence dans nos activités de Réserve
Citoyenne.
« Pain is Weakness leaving the body, pain
is temporary, glory last forever"
« La douleur est la
Faiblesse quittant le corps, la douleur est provisoire, la gloire dure pour
toujours » disent les Instructeurs des US Marines.
Nimègue 2011 est déjà au
rendez-vous ;les pré-inscriptions ont déjà commencé... ne tardez pas ,
car elles seront clôturées dès que l'effectif atteindra 155 équipiers !
Il faut allier :
1 - le temps pour l'entrainement (réunir 400km),
2
- la disponibilité professionnelle du 18 au 22 juillet 2011(pour la réserve ou
l'active),
3 - la volonté dans la réussite (sens de la performance en équipe),
4 - la joie de représenter la France et nos Anciens qui ont combattu
victorieusement aux Pays-Bas.
Pour ce faire,voici les contacts :
Commandant (RC) Jean Pierre Mezure , Délégué national aux
marches UNOR, Chef de détachement et LTN (rc) Martine Guéranger (adjointe),
réservistes citoyens du 1er RTP
Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir
(05 61
54 52 67)
ou UNOR
Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir
(01 43 47 40 16)
Pour
que « Qui Ose Gagne »
|